Le Directeur Exécutif de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) représentant le Président Luc Sètondji ATROKPO a lancé ce jeudi 17 juillet 2025 à Cotonou, un atelier de renforcement des capacités du personnel de l'association, sur l’organisation d’événements destinés à mobiliser les ressources au profit des communes membres.
L'atelier s’inscrit dans le cadre du projet Partenariats Municipaux pour l’Innovation – Femmes en Politique Locale (PMI-FPL), financé par le Gouvernement du Canada et mis en œuvre par l’ANCB en partenariat avec la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM).
Durant deux jours, les techniciens de l’ANCB bénéficieront de l’expertise et de l'expérience d’une délégation canadienne composée d’élus et d’experts mobilisés par la FCM, issus de l’Association des Municipalités Urbaines de la Saskatchewan (SUMA). Ces spécialistes partageront les bonnes pratiques et stratégies efficaces mises en œuvre par la SUMA pour impliquer les membres, et organiser des événements structurants pour mobiliser des fonds.
L’ambition de cet atelier est d’outiller le personnel de l’ANCB afin qu’il puisse mieux concevoir et organiser des événements fédérateurs, capables de susciter l’adhésion, l’engagement et le soutien financier des membres ainsi que des partenaires techniques et financiers, au bénéfice des communes du Bénin.
Selon Sègla LIHOUSSOU Directeur Exécutif de l'ANCB la session constitue une étape stratégique dans le renforcement institutionnel de l’ANCB, qui entend jouer pleinement son rôle d’interface entre les communes et les partenaires, tout en consolidant son positionnement comme moteur du développement local.
Le Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Sètondji ATROKPO a procédé ce mardi15 juillet 2025, au lancement d’un atelier de formation sur les techniques de négociation, à l’intention des membres du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique, chapitre Bénin (RéFELA-Bénin). Organisé dans le cadre du projet Partenariats Municipaux pour l’Innovation – Femmes en Politique Locale (PMI-FPL), cet atelier de deux jours réunit à Cotonou une délégation canadienne conduite par Madame Randy GULDEN, Présidente de l’Association des Municipalités Urbaines de la Saskatchewan (SUMA), ainsi que Madame Lucie SESSINOU, Présidente du RéFELA-Bénin, et plusieurs élues béninoises et canadiennes engagées pour une gouvernance locale plus inclusive. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique du projet PMI-FPL, mis en œuvre par l’ANCB en partenariat avec la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM) avec le soutien financier du Gouvernement du Canada. Le projet vise à accroître la jouissance des droits des femmes en tant que leaders et décideuses, en particulier celles issues de groupes marginalisés, à travers le renforcement de leurs capacités, la valorisation de leur leadership et l’amélioration de leur participation aux prises de décision au niveau local. En dotant les participantes de compétences solides en négociation stratégique, équitable et efficace, l’atelier entend leur permettre de s’imposer avec assurance, intelligence et méthode dans les instances de gouvernance. Il s’agit ainsi de lever les barrières structurelles et culturelles qui freinent encore la pleine participation des femmes à la vie politique locale. Des avancées notables saluées par les partenaires Prenant la parole au nom de la Fédération Canadienne des Municipalités, Madame Elsie ODONKOR, représentante de la FCM, s’est réjouie des progrès significatifs réalisés dans la mise en œuvre du projet, tant en matière de promotion du leadership féminin que d’amélioration des services municipaux dans les communes pilotes. De son côté, la Présidente du RéFELA-Bénin, Lucie SESSINOU, a salué la tenue de cet atelier qui, selon elle, représente une étape importante dans l’atteinte des objectifs du plaidoyer “26’26”, une campagne ambitieuse lancée par le réseau pour porter au moins 26 femmes à la tête des mairies en 2026. Une volonté politique affirmée Dans son adresse, le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, a renouvelé son engagement pour une gouvernance locale ouverte et équitable. Il a exhorté les femmes béninoises à occuper pleinement la place qui leur revient, soulignant que le développement durable des territoires passe par une représentation équitable des femmes dans les sphères décisionnelles. À travers cette session de formation, l’ANCB et ses partenaires confirment leur détermination à créer un environnement propice à l’émergence d’un leadership féminin fort, structuré et influent dans les collectivités territoriales béninoises.
Après les départements du Couffo et de l’Atacora, c’est au tour de l’Alibori de franchir une étape décisive dans la mise en œuvre du projet CASCADE (Communautés Alliées pour une Sécurité alimentaire, une Croissance et une Autonomisation Durables). Les communes de Banikoara, Gogounou, Karimama et Malanville disposent désormais chacune de leur Cadre Commun de Résultats (CCR) en Alimentation, Nutrition et Santé.
Cette avancée a été rendue possible grâce à l’atelier départemental d’élaboration des CCR, organisé du 8 au 11 juillet 2025 à N’Dali par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec CARE International Bénin-Togo et GAIN, dans le cadre du projet CASCADE.
L’atelier a rassemblé une diversité d’acteurs : représentants des communes bénéficiaires, services déconcentrés de l’État, organisations de la société civile (OSC) locales, ainsi que les directions départementales des ministères sectoriels intervenant dans l’Alibori. Dans un cadre participatif, andragogique et dynamique, les participants ont activement contribué à :
L’analyse des défis locaux en matière de malnutrition et d’insécurité alimentaire ;
La formulation d’activités concrètes et réalisables ;
La sélection d’indicateurs simples et adaptés aux réalités des communes.
Ces CCR nouvellement élaborés sont alignés sur les ressources et capacités locales. Ils comprennent des activités prioritaires intégrées dans les plans de développement communaux, des mécanismes de suivi-évaluation adaptés ainsi que des stratégies de mobilisation des ressources, tant locales qu’externes, pour garantir leur mise en œuvre efficace.
À travers cette initiative, l’ANCB et ses partenaires affichent une fois de plus leur engagement résolu pour l’éradication de la malnutrition et la promotion de la sécurité alimentaire durable au Bénin. Ces résultats renforcent la conviction que les collectivités territoriales sont des actrices clés du développement humain durable et que leur implication est essentielle dans l’atteinte des objectifs de nutrition à l’échelle nationale.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet CASCADE (Communautés Alliées pour une Sécurité alimentaire, une Croissance et une Autonomisation Durables), l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec Care Bénin Togo et GAIN, organise du 1er au 04 juillet 2025 à Djougou, un atelier départemental d’élaboration de cadres communs de résultats (CCR) en alimentation, santé et nutrition au profit des communes de Boukombé, Matéri, Tanguiéta et Toucountouna.
Présidé par M. Sègla LIHOUSSOU, Directeur Exécutif de l’ANCB, représentant le Président de l’ANCB, M. Luc Sètondji ATROKPO, cet atelier réunit des représentants communaux, des services déconcentrés de l’État, des organisations de la société civile (OSC) locales, ainsi que les directions départementales des ministères sectoriels de l’Atacora et la Préfecture.
Au-delà de son objectif principal de renforcement des synergies d’action, l’atelier a été pensé comme un cadre d’apprentissage actif, participatif et andragogique, dans lequel chaque acteur contribue de manière concrète à l’analyse des défis, à la formulation des activités et à la sélection d’indicateurs pertinents pour renverser la tendance en matière de prévalence de la malnutrition et d’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora. Ceci, d’autant qu’à en croire Nathanaël TOTTIN, Coordonnateur Zone Nord du projet CASCADE, ce département est présenté par la plus part des études, comme la zone où les taux de malnutrition et d’insécurité alimentaire sont les plus élevés au Bénin.
Résultats attendus et perspectives
Les résultats attendus de cette rencontre sont ambitieux mais bien ancrés dans la réalité :
- Des CCR réalistes et réalisables, alignés sur les capacités et ressources disponibles ;
- Des activités prioritaires identifiées et intégrées dans les plans locaux ;
- Des indicateurs simples et faciles à renseigner, adaptés aux capacités locales de suivi-évaluation ;
- Des stratégies de mobilisation de ressources locales et externes pour soutenir la mise en œuvre des CCR.
Pour y arriver, il est prévu des échanges entre les participants afin de capitaliser les leçons tirées du PMASN, de repérer les obstacles persistants et de proposer des mesures concrètes de mitigation. Ce processus vise également à revitaliser les Cadres Communaux de Concertation, pour une meilleure coordination et un pilotage efficace des politiques locales de nutrition.
Renforcer l’existant pour des résultats plus probants
Financé par le Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas, le projet CASCADE vise à améliorer durablement la situation nutritionnelle des communautés à travers des actions multisectorielles intégrées. Dans cette dynamique, l’ANCB et Care Bénin Togo ont signé une convention de partenariat dans le but de renforcer l’engagement politique des autorités locales et de promouvoir la redevabilité dans la lutte contre la malnutrition, à travers l’amélioration des outils et des pratiques existants.
Dans cette optique, les cadres communs de résultats (CCR) mis en place par les 77 communes du Bénin dans le cadre du Projet Multisectoriel de l’Alimentation, de la Santé et de la Nutrition (PMASN) se sont avérée comme des outils stratégiques. Ils visent à harmoniser les interventions des acteurs sectoriels et de la société civile pour lutter contre la malnutrition à l’échelle locale.
Cependant, dans plusieurs communes, ces plans n’ont pas pu être mis en œuvre efficacement. Les causes sont multiples : complexité des indicateurs, surcharge d’activités, manque de ressources humaines et financières, faible coordination des acteurs, et absence de données statistiques fiables. C’est fort de ce constat que l’ANCB et ses partenaires ont initié des ateliers comme celui de Djougou pour apporter les réajustements nécessaires en vue de produire des CCR plus simples, plus pratiques et mieux contextualisés.
Un engagement renforcé pour des communes plus résilientes
Par cette initiative, l’ANCB et ses partenaires réaffirment leur engagement à placer la lutte contre la malnutrition au cœur de l’action communale. L’atelier de Djougou constitue ainsi un jalon essentiel vers des communes plus inclusives, plus responsables et plus efficaces dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
La ville de Grand-Popo a accueilli, du 25 au 27 juin 2025, un atelier de formation en médiation des conflits, organisé par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) en collaboration avec ses partenaires de mise en œuvre du programme Durabilité des Actions de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (DURAGIRE), notamment SNV Bénin et VNG International. Ce programme, financé par l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas, a pour objectif d'œuvrer au renforcement de la résilience des populations de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé face aux défis liés à l’eau : inondations, sécheresses et effets du changement climatique.
Dans un contexte où la gestion des ressources en eau reste, dans de nombreuses communautés, un facteur générateur de tensions, les conflits entre agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, maraîchers, ou encore les litiges fonciers et les différends liés aux usages culturels, sont monnaie courante. Des situations qui fragilisent la cohésion sociale, entravent le développement local et pourraient compromettre l'atteinte des objectifs du programme DURAGIRE.
C’est fort de ce constat que l’ANCB et ses partenaires ont jugé essentiel de doter les acteurs opérationnels de mise en œuvre du programme DURAGIRE d’outils efficaces pour prévenir et gérer ces conflits de manière pacifique, à travers le renforcement de leurs compétences en médiation, conciliation et dialogue communautaire.
Durant trois jours, les participants ont été outillés sur les Modes Alternatifs de Résolution des Conflits (MARC) par deux consultants internationaux mobilisés pour la circonstance. A travers une approche participative renforcée par une alternance intelligente entre des sessions théoriques, des études de cas concrets et des jeux de rôle, les participants ont eu l'occasion de s'exercer sur des situations typiques, telles que les conflits d’usage de l’eau ou les différends fonciers. Ces exercices leur ont permis de mieux comprendre les dynamiques locales et d’adopter des postures propices à l’apaisement et au dialogue.
Une approche très appréciée des participants qui n'ont pas caché leur satisfaction à l'issue de la formation.
Ainsi, cet atelier vient arenforcer la dynamique du programme DURAGIRE, qui, au-delà de la gestion technique des ressources en eau, place le dialogue, la paix et la cohésion sociale au cœur de l’action, pour un développement local durable et ha
rmonieux.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) présidée par le Maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO a lancé ce lundi 23 juin 2025, à Grand-Popo, un atelier de renforcement des capacités à l’intention du personnel de sa Direction Exécutive. Cette session, qui s’étale sur trois jours, vise à doter l’équipe des outils nécessaires pour intégrer efficacement l’approche genre et inclusion dans ses missions quotidiennes.
Présidé par M. Sègla LIHOUSSOU, Directeur Exécutif de l’ANCB, l’atelier bénéficie de l’appui technique de la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM), partenaire stratégique de l’ANCB dans la mise en œuvre du projet Partenariats Municipaux pour l’Innovation - Femmes en Politique Locale (PMI-FPL), financé par le Gouvernement du Canada.
Animée par une consultante experte mobilisée par la FCM, la formation se veut participative et co-constructive. Cette approche dynamique a permis aux participants de s’approprier aisément les concepts, outils et bonnes pratiques en matière d’égalité de genre, d’équité et d’inclusion. Tous ont unanimement salué la pertinence de la démarche et la qualité des échanges.
Cet atelier fait suite à un mini-audit genre réalisé au sein de l’ANCB dans le cadre du projet PMI-FPL. Ce diagnostic avait pour objectif d’évaluer les efforts de l’organisation en matière de promotion de l’égalité de genre, tant dans son fonctionnement interne que dans son accompagnement des communes membres. Le rapport a permis de faire ressortir des besoins spécifiques et de formuler des recommandations pour renforcer les compétences du personnel.
Des objectifs clairs pour des résultats concrets
L’atelier vise à :
Renforcer la compréhension des concepts clés liés à l’égalité de genre, à l’équité, à l’inclusion et au changement social ;
Développer des compétences pratiques pour intégrer ces notions dans le contexte de la gouvernance municipale ;
S’approprier des outils concrets permettant de répondre efficacement aux défis identifiés lors du mini-audit.
Des outils pratiques au service du changement
Pour répondre aux besoins exprimés, l’atelier met l’accent sur l’utilisation de trois outils clés :
Un guide pour une prise de décision inclusive ;
Un outil d’élaboration de stratégies de plaidoyer en faveur de l’égalité de genre ;
Un cadre de budgétisation sensible au genre.
Vers une ANCB plus inclusive et plus engagée
Au fil des activités, les participants développent des compétences transversales essentielles telles que :
La maîtrise des concepts de genre, d’équité, de diversité et d’inclusion ;
L'acquisition de capacités d’analyse, de réflexion critique et empathique ;
Des aptitudes en planification, organisation, collaboration et développement de partenariats.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’ANCB de renforcer son leadership en matière de promotion de l’égalité de genre et de favoriser une gouvernance municipale plus inclusive et plus sensible aux besoins de toutes les populations.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), fidèle à sa mission de dynamisation du développement local par la mutualisation des expériences et la valorisation des potentialités communales, a ouvert ce mercredi 18 juin 2025 à Dassa-Zoumè, les travaux de la première session de sa commission thématique « Intercommunalité et Coopération décentralisée ».
Placée sous le thème évocateur « Gouvernance et suivi des partenariats issus de la coopération décentralisée », cette session d’envergure, présidée par Rigobert TOZO, Maire de Toviklin, réunit pendant deux jours un parterre d’acteurs stratégiques : Maires, Adjoints au Maire, élus et cadres communaux, représentants des ministères et structures publiques, ainsi que d’éminentes personnes ressources engagées dans le développement territorial.
La coopération décentralisée constitue aujourd’hui un pilier structurant des politiques de développement local au Bénin. Grâce à une diversité de partenariats établis avec des collectivités territoriales étrangères, notamment européennes, les communes béninoises bénéficient d’un appui précieux dans des domaines clés tels que les infrastructures, la santé, l’éducation, l’environnement ou encore la culture.
Ces collaborations internationales ont permis non seulement de renforcer les capacités institutionnelles des administrations communales, mais également de mobiliser des ressources pour la réalisation de projets porteurs de transformation durable au bénéfice des populations.
Gouvernance, suivi et durabilité : les enjeux au cœur des débats
Si la coopération décentralisée offre des perspectives prometteuses, son efficacité repose fondamentalement sur une gouvernance de qualité, un pilotage rigoureux et une capacité avérée à évaluer les impacts des partenariats engagés. Consciente de ces enjeux, l’ANCB inscrit cette session dans une démarche proactive visant à structurer les modalités de coordination, de capitalisation et de suivi-évaluation des projets issus de la coopération décentralisée.
Les objectifs de cette session sont clairs et ambitieux :
Établir un diagnostic précis de l’état actuel des partenariats de coopération décentralisée dans les communes béninoises.
Identifier les bonnes pratiques ayant contribué à la réussite de certaines initiatives, tout en mettant en lumière les difficultés récurrentes auxquelles font face les acteurs communaux.
Proposer des mécanismes efficients de coordination, de mutualisation et de capitalisation des actions, afin de renforcer la cohérence et l’impact global des interventions.
Valider un plan d’action opérationnel de la commission, véritable feuille de route pour les mois à venir.
Élaborer ou renforcer un dispositif de suivi-évaluation, garant de transparence, de redevabilité et d’amélioration continue.
Une vision commune portée par l’ANCB
En inscrivant cette session dans une logique de valorisation des acquis et de projection stratégique, l’Association traduit sa ferme volonté de faire de la coopération décentralisée un véritable levier d’impact territorial, au service des citoyennes et citoyens béninois.
Ainsi, à Dassa-Zoumè, c’est bien une dynamique de transformation silencieuse mais déterminée qui s’écrit, dans le sillage d’une gouvernance partagée, inclusive et durable.
Les 4 et 5 juin 2025, la commission thématique « Numérique et Innovation Technologique » de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu à Grand-Popo sa première session de l’année. Sous la présidence du Maire de Glazoué et Vice-président de la commission, Gilles HOUNDOLO, cette rencontre stratégique a réuni Maires, Adjoints au Maire, cadres communaux, représentants de ministères et institutions de l’État. Ensemble, ils ont échangé autour d’un sujet majeur pour l’avenir des collectivités : la digitalisation du recouvrement des recettes communales.
Dans son allocution d’ouverture, le Maire HOUNDOLO a salué les résultats remarquables obtenus par le Bénin grâce à la politique de digitalisation engagée depuis 2017 sous l’impulsion du Président Patrice TALON. Il a notamment indiqué que plus de 97 % des impôts et taxes sont aujourd’hui perçus en ligne, générant une hausse de 670 milliards de FCFA des recettes fiscales en sept ans.
Pour le Vice-Président de la commission, cette dynamique nationale doit désormais irriguer les collectivités territoriales, afin qu’elles tirent pleinement profit des opportunités offertes par les technologies numériques.
« Dans un monde de plus en plus connecté, les communes doivent s’adapter pour améliorer leur efficacité, renforcer la transparence et accroître leurs ressources propres », a-t-il souligné.
Deux jours de réflexions pour des solutions adaptées aux réalités locales
Durant deux journées de travaux intenses, les participants ont exploré les enjeux, défis et perspectives liés à la digitalisation des recettes au niveau communal. Trois axes majeurs ont structuré les échanges :
- L’analyse de la situation actuelle du recouvrement des recettes communales, avec l’identification des principaux obstacles ;
- L’évaluation des opportunités offertes par les outils numériques pour renforcer les performances des administrations locales ;
- La formulation de recommandations concrètes, réalistes et adaptées aux réalités des communes béninoises.
Des propositions fortes pour une transformation numérique réussie
Les réflexions ont abouti à une série de recommandations destinées à accompagner les communes dans leur transition digitale. Parmi les mesures proposées figurent notamment l’amélioration de la connectivité dans les communes et les arrondissements, condition essentielle pour un fonctionnement numérique fluide ; Les participants ont unanimement salué la volonté politique clairement affirmée par l’État béninois en matière de digitalisation des services publics. À travers cette session, l’ANCB réaffirme son rôle de pilier du développement local et de facilitateur de la transformation numérique des collectivités territoriales.
Le Maire Gilles HOUNDOLO a, pour conclure, exprimé sa gratitude au Président de l’ANCB pour son engagement indéfectible en faveur de la vitalité des commissions thématiques.
Cette première session 2025 s’inscrit comme une étape décisive dans le processus de modernisation des collectivités locales béninoises. Grâce à l’action coordonnée de l’ANCB et de ses partenaires, les communes sont résolument engagées dans une dynamique de transformation numérique durable, au service d’une gouvernance plus efficace, plus transparente et plus proche des citoyens.
La Commission Thématique « Agriculture, Foncier, Aménagement du Territoire, Environnement et Climat » (AFATEC) de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu, les 27 et 28 mai 2025 à Bohicon, sa première session de l’année. Ouverte par le Maire de Toucountouna, Blaise BEKAKOUA, Vice-Président de ladite commission, cette rencontre a réuni élus locaux, cadres communaux, représentants des ministères sectoriels, experts et personnes ressources autour d’un enjeu stratégique : l’assurance agricole face aux risques de sécheresses et d’inondations. Placée sous le thème : « Expériences d’assurance agricole face aux risques climatiques dans le secteur agricole : quelles opportunités d’actions et de financement au niveau communal au Bénin ? », la session a permis de poser les bases d’un plaidoyer fort en faveur d’une agriculture plus résiliente.
Les échanges, nourris par des présentations et des travaux de groupe, ont mis en lumière l’urgence d’un mécanisme de protection adapté aux réalités locales. Face à l’accroissement des aléas climatiques, les producteurs agricoles sont de plus en plus vulnérables, avec pour conséquences des pertes de récoltes, des difficultés d’accès au crédit, et un affaiblissement durable de leurs moyens de subsistance.
Les expériences passées, comme celle de l’Assurance Mutuelle Agricole du Bénin (AMAB), ont montré leurs limites. Aujourd’hui, l’espoir renaît avec des initiatives telles que :
- L’assurance indicielle en cours de mise en œuvre avec l’appui du FNDA ;
- L’initiative « African Risk Capacity » (ARC) portée par le ministère de l’Agriculture ;
- Les Plans Communaux de Contingence accompagnés par l’Agence Béninoise de Protection Civile (ABPC).
Mais où en est réellement la mise en œuvre de ces mécanismes ? Quelles sont les opportunités concrètes qu’ils offrent aux communes ? Et surtout, comment les valoriser au profit des acteurs agricoles locaux encore peu informés ?
C’est à ces interrogations que la session de la commission AFATEC a permis de répondre, avec pour finalité, des recommandations pour aider les agriculteurs. Par cette première session, l’ANCB réaffirme son rôle d’acteur clé de la gouvernance locale et de relais entre les politiques publiques nationales et les besoins du terrain. Elle s’engage à poursuivre le plaidoyer pour une meilleure appropriation des outils de gestion des risques agricoles, essentiels à la sécurité alimentaire et au développement durable des territoires.
La commune de Kétou a accueilli, du 21 au 22 mai 2025, la première session de l’année de la Commission Thématique Genre, Affaires Sociales et Participation Citoyenne de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Placée sous le thème évocateur « En route pour 2026 : Plaidoyer 26/26 de REFELA-Bénin », cette session s’est inscrite dans la dynamique d’intensification des actions en faveur de la promotion du leadership féminin à l’échelle locale, en prélude aux élections générales prévues pour 2026.
Présidée par Lucie SESSINOU, Maire de Kétou et Présidente de ladite commission, la rencontre a réuni une diversité d’acteurs : élus locaux, cadres communaux, représentants des ministères sectoriels, institutions publiques, ainsi que des personnes ressources. Tous ont répondu présents à l’appel de l’ANCB, convaincus que l’égalité de genre en politique locale constitue un levier incontournable pour une gouvernance inclusive et un développement territorial durable.
Au cœur des échanges : l’accélération de la participation des femmes à la vie politique locale. Des réflexions riches et des propositions concrètes ont émergé, traduisant une volonté commune de faire évoluer le taux de représentativité des femmes dans les conseils communaux. À travers des travaux de groupe et des séances plénières, les participants ont formulé des recommandations fortes, à l’endroit de l’ANCB et du Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique chapitre Bénin (REFELA-Bénin), pour favoriser le positionnement des femmes sur les listes électorales, encourager les candidatures féminines et sensibiliser les partis politiques à l’impératif de parité.
Par cette session, l’ANCB confirme son rôle de faîtière proactive dans l’accompagnement des communes pour la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD), en particulier l’ODD 5 relatif à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Elle traduit également l’engagement du Président Luc Sètondji ATROKPO à faire de l’inclusion une priorité stratégique de l’action municipale.
Le plaidoyer 26/26 de REFELA-Bénin, soutenu activement par l’ANCB, vise à atteindre au moins 26 femmes élues Maires en 2026. Cette ambition légitime repose sur un effort collectif, structuré autour d’actions de plaidoyer ciblées, de dialogues avec les partis politiques, de renforcement de capacités des femmes potentielles candidates, et de mobilisation communautaire.
La session de Kétou marque ainsi un jalon décisif dans la préparation des échéances électorales à venir. Elle illustre, une fois encore, la capacité de l’ANCB à fédérer les énergies autour des enjeux structurants de la décentralisation et de la participation citoyenne, avec une attention soutenue pour les questions de genre.
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Les 14 et 15 mai 2025, la ville de Covè a accueilli la première session de l’année de la Commission thématique Économie et Finances Locales de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Cette rencontre statutaire s’est tenue dans un contexte particulièrement marqué par des défis structurels et conjoncturels affectant la mobilisation des ressources locales.
C’est le Maire de Covè, Auguste A£IHUNHIN, par ailleurs Secrétaire Général Adjoint de l’ANCB, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, au nom du Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, Maire de Cotonou. Dans son allocution, il a rappelé les grandes préoccupations qui justifient la tenue de cette session : la baisse préoccupante des recettes fiscales communales, les implications de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, ainsi que les défis persistants liés à la rétrocession des recettes perçues par voie électronique dans le cadre de la dématérialisation de certains services publics.
La session avait pour objectif principal de dresser un état des lieux des défis liés à la mobilisation des ressources financières locales et à la promotion de l’économie locale dans les communes béninoises. À travers des travaux de groupe, des communications techniques et des échanges entre élus locaux et cadres municipaux, les participants ont analysé les obstacles majeurs à l’autonomisation financière des communes et formulé des recommandations concrètes.
Les deux jours de travaux ont ainsi permis aux membres de la commission d’identifier des pistes d’actions prioritaires à l’endroit de l’ANCB. Parmi celles-ci figurent : l’accompagnement technique des communes dans l’optimisation des outils de gestion budgétaire, le plaidoyer renforcé pour une rétrocession plus fluide des recettes collectées par voie numérique, ainsi que la promotion de l’économie locale à travers la valorisation des potentialités communales.
Abomey-Calavi, 14 mai 2025 – Siège de l’ANCB Dans le cadre d’une mission d’échanges et de partage d’expériences, une délégation composée d’élus locaux et de cadres techniques venus de plusieurs communes de la République de Guinée Conakry a été reçue ce mercredi 14 mai 2025 par le Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Sètondji ATROKPO, au siège de l’Association à Abomey-Calavi. Cette visite s’inscrit dans la volonté des autorités communales guinéennes de s’inspirer de l’expérience béninoise en matière de décentralisation et de mobilisation des recettes locales. Au cours des échanges, le Président de l’ANCB a présenté les grandes réformes engagées par le Bénin, les mécanismes de concertation entre l’État central et les communes, ainsi que les actions phares menées pour renforcer la gouvernance locale. « C’est par la synergie avec le Gouvernement et la force de la négociation que nous parvenons à apporter des réponses concrètes aux préoccupations des communes », a souligné le Président Luc Sètondji ATROKPO, rappelant l’importance du dialogue constant avec l’État et les partenaires techniques et financiers pour assurer une décentralisation efficace et équitable. Séduits par la qualité des échanges, les membres de la délégation guinéenne ont salué le leadership du Président de l’ANCB ainsi que les résultats remarquables obtenus par les communes béninoises dans la mobilisation des ressources propres et l’amélioration des services publics de proximité. Cette rencontre renforce la dynamique de coopération Sud-Sud et confirme la place du Bénin, à travers l’ANCB, comme un acteur de référence en matière de gouvernance locale en Afrique francophone.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec ses alliés techniques et financiers dans le cadre du programme DURAGIRE - Delta Ouémé, a organisé du 6 au 7 mai 2025 à Bohicon, un atelier de validation du rapport diagnostic sommaire relatif à la mise en œuvre du processus de benchmarking en matière de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE), porté par les acteurs communaux.
La rencontre a été officiellement ouverte par le Directeur Exécutif de l’ANCB, Dr Sègla LIHOUSSOU, représentant le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, Maire de Cotonou. Dans son discours de lancement, Dr LIHOUSSOU a salué l’engagement des communes à s’approprier les outils d’amélioration de la gouvernance locale de l’eau. Il a réaffirmé la volonté de l’ANCB de faire du benchmarking un levier stratégique pour encourager l’adoption de bonnes pratiques et améliorer durablement la gestion de la ressource eau dans les territoires.
« L’une des attentes majeures de l’ANCB à travers cet atelier, est de promouvoir la culture de l’évaluation entre pairs, en vue d’une gouvernance plus transparente, performante et adaptée aux enjeux locaux », a-t-il souligné.
Un processus d’apprentissage et d’amélioration entre communes
Cet atelier constitue une étape clé du processus, amorcé avec la réalisation d’un diagnostic sommaire, ayant permis d’identifier les premières données de référence nécessaires à l’élaboration d’un questionnaire de benchmarking spécifique à la GIRE. Pendant deux jours, les participants – élus, cadres communaux, experts et représentants des structures étatiques et partenaires – ont travaillé à
Valider le rapport diagnostic sommaire sur la GIRE ;
Finaliser le questionnaire de collecte des données pour l’analyse comparative des pratiques entre communes ;
Partager des expériences nationales et internationales en matière de benchmarking appliqué à la gestion de l’eau ;
Clarifier la méthodologie et le rôle de chaque acteur dans la mise en œuvre du cycle de benchmarking ;
Élaborer un planning opérationnel du processus et définir les responsabilités des parties prenantes.
Au terme des travaux, les participants ont validé trois outils essentiels pour la suite du processus :
Le rapport diagnostic sommaire de la mise en œuvre du benchmarking ;
Le questionnaire de collecte de données en vue de l’analyse comparative ;
Le planning de mise en œuvre, incluant un tableau de répartition des rôles
Une dynamique intercommunale saluée par les participants
Pour Jean de Dieu KOUDJO, Secrétaire Exécutif de la commune des Aguégués, cet atelier est une opportunité précieuse d’apprentissage collectif : « Il nous permet de tirer profit des expériences des autres pour renforcer la gestion locale de l’eau dans nos propres communes. » Il a exprimé, au nom des communes bénéficiaires, la reconnaissance des acteurs communaux envers le Président de l’ANCB, les partenaires techniques et financiers, et le consortium ANCB-SNV-VNGi, pour leur accompagnement constant dans la mise en œuvre du programme DURAGIRE.
Une mobilisation multisectorielle au service de la résilience climatique
L’atelier a rassemblé une pluralité d’acteurs : Secrétaires Exécutifs (SE), Directeurs du Développement Local et de la Planification (DDLP), Directeurs des Affaires Domaniales et Environnementales (DADE), Responsables Eau, Hygiène et Assainissement (REHA), points focaux GIRE des communes bénéficiaires, mais aussi OSC spécialisées, Comités Locaux de l’Eau (CLE), Direction Départementale de l’Eau, de l’Énergie et des Mines (DDEEM), Partenariat National de l’Eau (PNE), Join For Water, SNV, VNGi et des représentants du SDLG.
Mis en œuvre dans 14 communes du bassin de l’Ouémé, le programme DURAGIRE – Delta Ouémé, soutenu par le Royaume des Pays-Bas, vise à renforcer la résilience des territoires face aux inondations et aux effets du changement climatique, tout en consolidant les acquis du programme OmiDelta.
Avec cette démarche novatrice, l’ANCB réaffirme son engagement à bâtir une gouvernance locale participative, efficace et durable de l’eau, en valorisant l’intelligence collective et l’apprentissage mutuel entre les collectivités territoriales béninoises.
Du 28 au 30 avril 2025, la ville de Lokossa a accueilli un important atelier de validation du guide pratique d’implémentation de l’outil SISAN (Score d’Intégration de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle) dans les documents de planification locale. Organisée par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) en partenariat avec Care International Bénin-Togo, cette rencontre qui a connu la participation de Edmond ZINZINDOHOUE, gestionnaire du projet Cascade, marque une étape décisive dans le processus d’opérationnalisation du SISAN au niveau communal.
Cette rencontre de travail fait suite à l’atelier tenu à Covè quelques semaines plus tôt, au cours duquel une première version du guide avait été élaborée. À Lokossa, les participants composés de cadres techniques et d’experts en sécurité alimentaire ont passé en revue le document, l’ont enrichi et validé. Ce guide validé constituera désormais un outil de référence pour les communes désireuses d’intégrer efficacement les problématiques de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (SAN) dans leurs plans de développement et autres outils de planification.
« Par cette initiative, l’ANCB confirme son engagement à doter les collectivités locales de moyens concrets pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en promouvant un développement territorial inclusif et durable. Cette démarche s’inscrit dans la vision du Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, de faire des communes de véritables leviers de développement social, économique et humain », a déclaré Stanislas HOUNKANLIN, représentant le Président de l’ANCB.
L’ANCB et ses partenaires entendent poursuivre leur appui aux communes pour l’appropriation et la mise en œuvre du guide sur le terrain, afin que chaque plan communal intègre pleinement les enjeux liés à la SAN au bénéfice des populations.